mardi 9 décembre 2008

PROJECTIONS 1


« LA MARCHE DES ESCLAVES »
Reportage documentaire de 26mn réalisé par Guylène BRUNET
une production Passerelle Noire (Association Nantaise).
L’histoire d’une aventure humaine, qui se déroule chaque année depuis 2006 dans la ville de Nantes. La Marche des Esclaves est une veillée spectacle qui illustre le passage de l’ombre à la lumière. Organisée par l’association Passerelle Noire, cette marche proprement dite est une pièce de théâtre de rue, qui se joue dans le cœur de la ville de Nantes premier port français de la traite négrière transatlantique. Cet événement constitue un des temps forts des manifestations du 10 Mai organisées en France.
Au travers de ce documentaire vous y découvrirez le parcours initiatique des trois précurseurs de ce chef d’œuvre.

PROJECTIONS 2

"FRANCAIS POURQUOI FAIRE?"
Documentaire de 52mn réalisé par Jean-Pierre BRAX

Jean-Pierre Brax Journaliste et Réalisateur, tout couleur d'origine Haïtienne. Son documentaire nous donne une vision de l'enquête qu'il a mené sur la diaspora d'ascendance Africaine en Île de France . Souvent nommée la communauté invisible, aujourd'hui les Noirs et Afro-métissés de France, apparaissent dans des mouvements qui naissent et qui ne cessent de s'amplifier et suscitent bien des débats dans la métropole!

Ce film qui fait l’état des lieux du mythe républicain confronté à la réalité d’une société française déjà fortement communautarisée. Il y dénonce l'hypocrisie du système socioéconomique et politique français.
Dans ce documentaire en forme d’enquête, Jean Pierre Brax part à la rencontre de personnalités avec cette question : «En France métropolitaine, être Français, ça veut dire quoi ? Pour qui ?». Issues du monde associatif, politique, artistique, médiatique et universitaire, elles apportent leur éclairage et leur expérience de la problématique.
Pour le réalisateur, cette question complexe entre théorie et pratique qui parle entre autre, du constat que la France se communautarise de plus en plus, que le racisme se montre de plus en plus «décomplexé». «Si être Blanc c’est être éduqué [...] à l’idée d’être universel», c’est aussi bénéficier «d’un crédit, d’une écoute dont on en bénéficie pas quand on n’est pas blanc» pose Pierre Téharian,professeur de philosophie.